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3 octobre 2013

Rôle de la philosophie

La philosophie est l'art d'approcher la sagesse. Par tout un questionnement existentiel, on se cherche quelquefois toute une vie à travers une quête sur le bien, le mal, le beau, le laid,...On tente d'approcher du meilleur pour soi comme pour les autres car ce questionnement concerne soi  et les autres. Il apprend  à trouver sa voie dans la jungle des sentiments de nos contemporains et plus loin encore dans le temps. On peut assimiler la philosophie à un pont qui relierait les uns et les autres en avançant chacun de son côté mais aidés par le monde qui nous entoure. Chaque question posée engendre une panoplie de réponses jamais définitives, mais qui permettent de se confronter au réel, au monde, aux autres. C'est l'objet d'une progression personnelle qui fait advenir les évènements positifs ou négatifs que la logique accepte ou non de traiter. La réflexion peut aider à se choisir un chemin, grâce à son libre arbitre et à la connaissance philosophique.Lire les philosophes est une expérience gratifiante car ils mènent à une vérité, contestable quelquefois, -on n'est pas obligé de partager les mêmes opinions- mais toujours enrichissante.

 

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25 septembre 2013

Sweig et l'être humain

Stefan Sweig est né en Autriche en1881 d'une riche famille de la bourgeoisie juive. Il se passionne très tôt pour l'art el les études. Il a un goût prononcé pour la littéraire, la philosophie et l'histoire. Il apprécie aussi les voyages qui lui permettent de fréquenter des milieux cosmopolites. Il possède une curiosité du vaste monde et sa quête de nouvelles cultures le mènera en Italie, Espagne, Afrique, Amérique...Les études et les voyages développeront en lui un humanisme qui le sensibilise profondément au moment des 2 guerres mondiales. Il débute en écrivant des poèmes et en traduisant Verlaine, Baudelaire, Rimbaud. Son culte des lettres françaises le pousse à écrire des nouvelles et sa passion du théâtre des drames. Il se lie d'amitié avec nombres d'écrivains et penseurs tels Freud, Jules Romains et Emile Verhaeren. Il écrit des essais sur des auteurs russes ainsi que des écrits biographiques. En 33, ce pacifiste déjà ulcéré par la première guerre mondiale voit ses livres brûlés en autodafés par les nazis. Devant le déferlement de cette violence destructrice et ces forces iniques et brutales, il décide de partir en Angleterre en 1934. En 40, c'est la guerre. Cette âme inquiète qu'est Sweig est rongé par l'inquiétude morale et devient instable. En 41, il embarque pour le Brésil où il se suicidera. Durant sa carrière, il aura analysé l'être et son âme, ses tourments, les zones d'ombres de chacun. 

4 septembre 2013

Un acteur nommé désir

 

Dès ses débuts, Marlon Brando s'impose comme l'acteur avec lequel "il faudra compter". Il utilise très tôt la Méthode, une façon de jouer qui puise profondément dans les souvenirs de l'acteur qui lui permet d'adapter ses émotions et ses sentiments à son jeu devant la caméra. Cette introspection en soi caractérisera sa façon de jouer et lui vaudra dès ses débuts un succès foudroyant. Brando joue. C'est un joueur dans son art comme dans la vie. Il fait du cinéma car il est inadapté à la réalité. Il aura la chance de rencontrer Elia Kazan qui lui confiera de grands rôles qui correspondent à sa personnalité. Ses partenaires jugent son incroyable sens de la vérité, ce qui sonne juste transparaît avec lui. Pourtant, il a des rapports conflictuels avec le milieu du cinéma et s'intéresse de plus en plus à l'argent. Il ne recule devant rien pour en gagner, même à pervertir son image : serait-il déja incompris ? Il s'affiche rebelle dans le systême hollywoodien qu'il a de plus en plus de difficultés à supporter. Il cultive un nombrilisme égoïste non dénué de sympathie et de chaleur humaine,exprimant des sentiments ambigüs à l'image de son talent. Il devient prisonnier d'un système dont il profite. Sa volonté de réussir dans un métier qu'il méprise sera sa principale contradiction professionnelle et existentielle. Son jeu est teinté de masochisme et le cinéma ne fait que démultiplier ses instincts primaires. On dit que le génie rime avec folie. Par ailleurs, sa conscience sociale et politique se développeront durant toute sa carrière, en défendant les minorités noires et les indiens. La qualité artistique diverse de ses films montre à quel point il a pu être incompris aussi bien qu'encensé par le métier et le public. A travers son jeu, il a toujours voulu les déranger, par esprit de provocation tout en se sentant écartelé psychologiquement. A travers "Le dernier tango à Paris", il remonte à son enfance et raconte sa vie spirituelle, fait partager sa souffrance. Il est sincère tout en trouvant là une manière d'attirer le public, expliquant lui-même qu'il n'a aucun plaisir à jouer. Finalement, la star gâtée et insultée, capricieuse et méprisée paiera ses caprices en mourrant seule et incomprise.

4 septembre 2013

J’ai toujours aimé lire, depuis mon plus jeune

J’ai toujours aimé lire, depuis mon plus jeune âge car cela me procurait des sensations que seule la littérature pouvait m’apporter. D’abord, la lecture amène un plaisir et un bien être car elle me laisse entrevoir une autre réalité que la mienne, d’autres mondes que je ne pourrai jamais connaître ou appréhender, des situations nouvelles avec des personnes ou des personnages  qui me seront étrangers durant tout le long de mon existence, que je ne rencontrerai jamais. La littérature fait connaître des sentiments par procuration qu’apportent le style d’écriture et les expériences vécues par les auteurs et partagées lors de la lecture. Il existe un lien entre le romancier et le lecteur qui nourrit ce plaisir de la lecture : l’auteur apporte son vécu et le lecteur lui compare sa vie pour établir des ponts et des sentiers qu’ils possèdent en commun. Lire procède d’une quête de connaissance et de profondeur qui manque terriblement dans la vie ordinaire que connaît tout un chacun : l’existence de tous les jours ne permet pas de vivre autre chose que le travail, la vie quotidienne souvent banale. La littérature permet de s’ abstraire un instant du réel, et penser à autre chose que notre petite vie sur terre. Elle permet de faire entr’apercevoir une partie du monde que l’on ne peut pas voir par nous-mêmes. Certains livres peuvent fortement influencé la vie, la vision du monde et de soi-même. Des auteurs tels que Malraux, Stefan Sweig, John Steinbeck, ou Camus sont des phares qui éclairent le chemin de ceux qui les lisent et leur servent de bornes pour améliorer le quotidien et les aider à tracer leurs vies.

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